Les appels à la grève reconductible se multiplient
Appels à la GRÈVE reconductible (mise à jour le 19/09) non exhaustif :
Au niveau interprofessionnel
l’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES nationalement y appelle : « Un mouvement
de grève générale demeure nécessaire pour gagner. Il faut le construire
avec les collectifs militants de toutes les organisations qui le
souhaitent, avec l’ensemble des salarié-e-s : partout dès maintenant,
organisons des réunions publiques, des assemblées générales, pour en
discuter la mise en oeuvre. »
La CNT appelle à préparer dès
aujourd’hui la reconduction dans l’unité syndicale à la base, seule
condition nécessaire à une victoire des salariés.
FO « soutient
toutes les initiatives prises par ses structures y compris pour l’après
23. Par son intransigeance, par son projet dicté pour satisfaire les
marchés financiers dans le cadre d’une politique d’austérité, le
gouvernement se met lui-même en situation d’affrontement et de blocage.
Adoptée à l’unanimité. ».
Bernard Thibault, le secrétaire général
de la CGT, a affirmé le 10 septembre, sans lui-même s’inscrire dans
cette démarche : « Plus l’intransigeance dominera, plus l’idée de grèves
reconductibles gagnera les esprits »
Dans les départements et les localités :
En Seine maritime, CGT, FO, CFDT, CGC, FSU, Solidaires, UNSA, UNEF
appellent à la grève interprofessionnelle jusqu’à l’abandon du projet et
incluent la grève reconductible dans les « suites unitaires à débattre »
En Haute-Loire, l’intersyndicale interprofessionnelle CGT, CFDT, FO,
Solidaires, FSU, UNSA CFTC, CFE-CGC affirme que : « L’heure est à la
grève interprofessionnelle jusqu’à l’abandon du projet. Nous vous
appelons à mettre la reconduite de la grève en discussion dès maintenant
au cours d’assemblées générales dans les entreprises, les
administrations et les services. »
Dans la Loire Atlantique, FO, la
FSU et Solidaires disent : « Le 23 septembre doit s’inscrire dans la
perspective d’une grève généralisée« . »La date du 23 septembre est déjà
tardive. Si elle n’est pas prolongée par une grève reconduite destinée à
bloquer les activités économiques et sociales du pays, il sera
illusoire d’espérer autre chose que déplacer quelques virgules dans la
loi. »
En Lozère, CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, UNSA,
appellent « à mettre en discussion la reconduite de la grève au cours d
4AG dans les entreprises, les administrations et les services »
Dans le Loiret, CGT, CFDT, CFTC, FO, Solidaires, UNSA envisagent les
possibilités de reconduire la grève partout où c’est possible.
L’UD CGT du Gard demande à ses syndicats d’organiser des AG pour mettre en débat la grève reconductible à partir du 23.
L’intersyndicale de Roanne, lors du rassemblement du 15 septembre, a
appelé « à mettre en discussion la reconduite de la grève dès maintenant
au cours d’assemblées générales dans les entreprises, les
administrations et les services publics. »
Au niveau Fonction Publique
Solidaires FP appelle à créer les conditions de la reconduction du
mouvement de grève dès le 24 septembre. En ce sens, Solidaires «
Fonction publique » a déposé un préavis de grève illimitée à partir du
23 septembre.
La Fédération CGT services publics appelle les
personnels avec leurs organisations syndicales à mettre partout en débat
la nature des suites à donner au 23, sans exclure aucune forme, y
compris la grève reconductible.
La Fédération CGT des organismes sociaux appelle à la grève interprofessionnelle jusqu’à l’abandon du projet.
Les territoriaux CGT de Port-de-Bouc demandent la mise en débat de la grève reconductible lors de l’AG du 23.
La CGT municipaux de Lille appelle à la grève reconductible à partir du 23
Dans les différents secteurs professionnels :
A la SNCF : SUD-Rail a déposé un préavis de grève nationale
reconductible à compter du 23 septembre pour imposer le retrait. FO
appelle « à une grève reconductible à partir du 22 septembre au soir ».
La CFTC estime que «seule une grève reconductible peut faire reculer
le gouvernement ».
A la RATP, SUD appelle à la grève reconductible,
et les syndicats CGT, UNSA, CFDT, Indépendants, CGC et CFTC appellent à
une grève de 24 heures le 23 septembre, mais soulignent dans un
communiqué commun qu’à « la lumière des évolutions éventuelles au niveau
national », ils ne « s’interdisent pas de s’inscrire dans une forme
d’action reconductible ».
A France-Télévision, CGT, FO et CFTC ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23
L’intersyndicale de la Culture (CFTC, CFDT, CGT, FSU, SUD, UNSA)
appelle à la tenue d’AG dans tous les services et établissements du
ministère pour préparer les meilleures conditions de réussite du 23 et
ainsi enclencher dès le 24 la poursuite de la grève jusqu’au retrait du
projet gouvernemental.
Aux PTT, SUD appelle l’ensemble des
personnels et des organisations syndicales à préparer la grève
reconductible à partir du 23 septembre. SUD est prêt à préparer la grève
générale avec toutes les organisations syndicales qui le souhaitent.
Dans la Chimie, SUD et la CGT appellent déjà à la reconduction à partir
du 23 chez Total. Les fédération SUD, mais aussi la CGT de la chimie
sont pour la reconduction dans toutes les activités de la chimie, de la
pétrochimie et du raffinage en France. « La FNIC-CGT considère que, face
à ce démantèlement programmé des retraites, nous n’avons pas d’autre
choix que de durcir les mouvements, d’augmenter le rapport de forces,
notamment par de nouvelles actions de grève. La question de la grève
reconductible se pose de plus en plus. Nos industries font partie des
professions qui doivent se préparer à la mettre en oeuvre, à commencer
par interpeler les salariés sur cette question. »
La CGT de
l’entreprise ARKEMA-FOS (13) appelle à « une grève reconductible avec
arrêt des productions à 5h » et « AG le 24 pour examiner le rapport de
forces à Fos et ailleurs »
La fédération nationale de l’action
sociale FO (FNAS-FO) se déclare « dès le 23 septembre, pour la
grèvejusqu’au retrait du projet ».
La CGT-Phillips de Dreux affirme
: « Si les directions syndicales veulent vraiment mobiliser les
travailleurs, elles doivent être conséquentes en lançant immédiatement
un appel à la grève générale jusqu’au retrait à partir du 23/09, et en
la préparant dans tout le pays ! Nul doute que nous répondrons par
millions, que nous bloquerons le pays et que Sarkozy devra céder, car ce
sont les travailleurs qui font tourner l’économie ! ».
La
Fédération Finances de la CGT affirme : « il faut faire monter le niveau
de l’action par la grève reconductible et le blocage du pays ».
pour la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes : « Si, au soir du 23
septembre, le gouvernement ne retire pas son projet, son obstination
mettra nécessairement à l’ordre du jour la grève interprofessionnelle
jusqu’à satisfaction. ».
Dans l’Éducation Nationale :
La fédération SUD éducation appelle à construire la grève reconductible.
La CGT Education appelle à reconduire la grève du 23 si Sarkozy s’entête
La CNT-FTE appelle à construire la grève générale reconductible
Le SNUAS-FSU (assistants sociaux) déclare que le 23 ne peut s’envisager sans « la dynamique d’une grève reconductible »
La FSU appelle les salariés à se mobiliser le 23 septembre encore plus
massivement que le 7. Elle estime nécessaire de donner des suites
rapides à ce mouvement unitaire et interprofessionnel en l’amplifiant.
Dès aujourd’hui, sont débattues dans ce cadre, avec les personnels et
les organisations syndicales, toutes les modalités d’action possibles :
multiplication d’initiatives locales, poursuite de la grève,
manifestation nationale, etc.
« Le 23 septembre le SNUipp
contribuera à organiser des assemblées générales pour débattre avec les
personnels de la poursuite de la grève, de son inscription dans la
durée, de nouvelles manifestations locales ou nationales ou toutes
autres modalités d’actions. »
Le SNES, même s’il ne défend pas
publiquement la reconduction, dans une résolution du 14 septembre
«mandate la FSU pour proposer à l’intersyndicale interprofessionnelle
réunie après le 15 des suites rapides et rapprochées aux 15 et 23 sans
exclure la reconduction de la grève afin de contraindre le gouvernement à
ouvrir des discussions pour une autre réforme qui passe par le retrait
du projet actuel, à envisager une manifestation nationale début octobre.
»
Le SNETAP-FSU (enseignement agricole) a déposé un préavis de
grève reconductible à partir du 23 et a mandaté ses représentants au
CDFN FSU pour y défendre le même mandat
« Les organisations
syndicales de l’EN de la Haute-Loire : CGT-Educ’action, FNEC-FP-FO, FSU,
SUD-Education, UNSA-Education et SNETAA-Eil, estiment qu’il est de la
responsabilité des organisations syndicales au plan national d’appeler
les personnels à se réunir par secteurs professionnels, entreprises,
services..., pour décider de la reconduction de la grève jusqu’au
retrait du projet. »
La FSU de l’Aude contribuera à organiser des
AG intersyndicales et interprofessionnelles pour discuter de la
reconduction de la grève.
La FSU du Gard appelle à la tenue d’AG
intersyndicales et interprofessionnelles qui discutent de la
reconduction de la grève dès le 24 et de l’organisation de
manifestations le 25.
Les enseignants réunis en assemblée générale
le mardi 7 septembre à Gennevilliers (92 nord) estiment que la grève
interprofessionnelle est à l’ordre du jour. Ils seront en grève à partir
du lundi 13 septembre.
Une grève reconductible a commencé depuis le 14 septembre dans le 1er degré à Paris, 70 enseignant-e-s étaient en grève le 15
L’AG Ile-de-France du 7 septembre a proposé d’organiser « des AG de
villes 1er/ 2nd degrés et interprofessionnelles où sera mise en débat la
grève reconductible »
Une grève reconductible a débuté dans
l’éducation nationale à partir du lundi 13 septembre dans l’Hérault
(deux jours de grève le 13 et le 14) et en Loire-Atlantique.
Plus d'infos au jour le jour : http://lecrc.forumactif.fr/mobilisation-inter-categorielle-f126/